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dialogues avec l'ange - Page 2

  • Se transfigurer

    basset.jpg

    "Il ne faut pas la quitter mais l'élever. Votre plus grand trésor est cette personne...Brûle ! (Dialogues avec l'Ange)

    Ce qui se joue là, c'est la possibilité de vivre libre de la peur - celle de la mort incluant toutes les autres. p.23

     

    La foi véritable a ses racines dans l'invisible, là où témoins mystiques, "expérienceurs" ou scientifiques modernes décrivent "la Vie de toujours... infinie, invincible", le Royaume de lumière qui est  "un Amour sans limites".
    C'est de ce terreau ou "corps" spirituel qu'est constitué Cet Au-delà qui nous fait signe, le dernier livre de la théologienne-écrivaine Lytta Basset paru chez Albin Michel.
    Terrassée un temps par le suicide de son fils Samuel, elle relate sa lente reconstruction grâce notamment à une certaine Maryam, un "canal de compassion" qui sut la toucher par des signes et des preuves de l'entrée de son fils dans la Vie unitive (paroles réconfortantes, synchronicités, supports physiques). Un travail personnel sur sa naissance et ses liens ancestraux a consolidé en parallèle son propre "corps-don" pour l'au-delà. Un cordon, pont ou ouverture à l'Autre en soi (Le Christ ou le Vivant qui est degré de vie ou vibration) et à l'extérieur de soi (devenant parfois canal elle-même).
    Pour la désormais thérapeute, ce qui est délié sur terre est délié au ciel (parole d'évangile), sans quoi le défunt poursuit sa maturation personnelle dans l'au-delà, éludant ses propres zones d'ombre, avant de rejoindre un jour la Source, à l'image d'une sphère irradiante. Son sort dépend dès lors des liens terrestres qu'il reste à apaiser et lâcher (des deux côtés), avant de peser "de toute l'intensité de son corps spirituel", et devenir Ange-Gardien par exemple, comme c'est le cas ici.
    Le livre est riche de citations d'auteurs pionniers dans ce domaine (E. Kubler-Ross ou R. Moody), de livres phares (les dialogues avec l'ange par exemple), de théories scientifiques nouvelles (issues de la physique quantique notamment) ; il est aussi dense et charpenté par les écrits bibliques relevant de cette Vie plénière et sublimée, avec une petite digression vers l'essence prophétique.
    L'Autrice suisse opère une synthèse réussie que n'aurait pas renié Jung, sur l'existence d'une vie après la mort.
    A l'aune de son vécu, sa vision est désormais naturellement augmentée, parfois illuminée de l'intérieur, confiante et sans peur pour l'a-venir, englobant la destinée humaine dans son ensemble.
    Un souffle parcourt l'ouvrage, qui gagne en clarté à mesure de son dévoilement. Dans les pas de François Brune, Lytta Basset réactualise la notion de foi chrétienne pour ouvrir tant qu'il est encore possible les cœurs fermés à l'évidence de l'invisible et à une possible Relation (divine) vécue en profondeur.

     

  • Du silence, le Verbe

    Joseph est "l'ombre du Père éternel" et manifeste sur le plan humain, les qualités d'Amour du Père céleste. Représentant de Dieu sur terre, il éduque Jésus avec amour, un amour qui n'est pas complaisance et sait faire preuve d'autorité. Il dresse des limites et autorise au sens étymologique, aider l'autre à trouver ses propres lois intérieures”(p.118).


    joseph.jpgAprès Marie-Madeleine (L'amour a tant de visages), c'est au tour de “Saint Joseph, le bien caché” d'être mis en lumière et représentations (des tableaux iconiques parsèment l'ouvrage avec une mention spéciale pour "Saint Joseph et l'enfant Jésus" de Papety, p.108) par Pascale Léger, qui déterre avec brio les personnages occultés ou en retrait des évangiles (un troisième livre à paraître sur Saint Jean-Baptiste), et toujours éditée aux éditions Almora.
    L'auteure a recensé dans cet ouvrage tout ce qui touche à la vie de Joseph le Charpentier (apocryphes, légendes, évangiles, culte) et donne la parole au taiseux dans un exercice d'imagination créative.
    Elle suggère des interprétations parmi plusieurs hypothèses, quand le doute des évangiles est permis (son âge, les frères et sœurs de Jésus, la date de sa mort...), et amplifie la figure du juste serviteur et gardien de la sainte famille (en le comparant avec Joseph fils de Jacob, Geppetto de Collodi, Joseph d'Arimathie ou encore Joseph des Dialogues avec l'Ange) pour mieux définir ce qui le caractérise dans l'absolu.
    Avec Joseph, l'invisible devient visible et une mission s'incarne (ici la paternité) suite à un songe.

    Sa discrétion de père adoptif souligne son humilité car il demeure un rouage essentiel, une pièce maîtresse de la droiture et de l'imaginaire de Jésus. Il est un mur porteur de la fondation humano-divine, pendant terrestre du Dieu hébreu à la fois présent et caché, influent mais effacé, au sens d'aimer sans posséder.
    L'intuitif Joseph est aussi un bien caché, un trésor de cœur qu'il est juste de révéler et l'entreprise fleurit abondamment ces dernières années.
    Pascal Léger donne à Saint Joseph la place qu'il mérite en tant que pré-curseur de Jésus, celui qui préfigure le Messie en acceptant sa tâche d'ouvreur du Chemin vers le divin, ce en quoi la magnifique mosaïque de Bethléem de la couverture est la parfaite illustration.

    En complément sur le sujet nous proposons un entretien de Maryse Chauvaux (collaboratrice à RCF Vaucluse) avec l'auteure, ici.

     

  • Les sources de sagesse

    Lili : Est-ce que chacun a son guide, son Ange instructeur?
    -Non.
    Nous sommes faits de foi.
    Celui qui a la foi a son Maître.
    Et la foi, c'est SA FORCE.
    Si tu crois que j'ai une voix - je peux parler.
    Si tu ne le crois pas je suis muet.
    Si tu crois que je suis toi, je le serai : c'est la foi placée en haut.
    Tu peux placer ta foi aussi en bas,
    cela ne dépend que de toi.
    Aujourd'hui, les diables font du bruit et les Anges ne chantent pas.

    (Dialogues avec l'Ange 23L -140)

     

    leloup.jpgJean-Yves Leloup renoue avec l'excellence (à laquelle il nous avait habitué avec ses commentaires de l'évangile de Marie par exemple), la profondeur de vue et l'amplitude du sujet dans "Qui est mon maître - à l'écoute de notre maître intérieur", paru aux Presses du Châtelet.
    Le livre est un tryptique, une variation sur le Maître intérieur, dans la tradition (le sage, le chaman, le savant, le Saint), chez le poète Rilke (dans les lettres à un jeune poète) et assimilé à la figure de l'ange dans les écrits religieux (Bible) ou assimilés (les Dialogues avec l'Ange ou DAA).
    La quaternité en tant que symbole de complétude est mise à l'honneur sous forme de schémas synthétiques incluant les 4 fonctions de Jung, les 4 vivants de la mandorle, les 4 anges des D.A.A et les 4 voix(es) du “Je Suis” ontologique ou nom divin.
    Les études sont évidemment christo-centrées puisque Jésus et le Père étaient en relation unitive, à la fois chemin, voie et perspective de réalisation pour le chrétien. Le Christ est perçu comme synthèse et maître essentiel au fur et à mesure qu'on avance dans l'étude.
    Jean-Yves Leloup souligne l'importance d'être toujours disciple, ouvert de cœur et d'oreille car "C'est notre regard et notre cœur qui sont pauvres ou indifférents si plus vivifiés par la poussée créatrice, par cette enfance éternelle qui s'étonne, sans naïveté, de tout ce qui existe"(p.66). Ainsi le découvre t'on à la pointe de la recherche sur les études historico-critique du Coran, également dans l'approfondissement et la rumination de l'enseignement des anges de la révélation des Dialogues ou de la Bible. A ce titre il ne renie pas l'ego, comme c'est traditionnellement le cas, pour le terrasser telle une abomination, mais l'inclut dans un projet collaboratif divino-humain de transcendance et d'ouverture : "La présence de Dieu dans l'être humain ne détruit pas l'humanité mais l'illumine de l'intérieur, le rend plus humain dans sa transparence au divin"(p.157).

    Par ailleurs sa nomenclature en première partie de l'ouvrage sur les "prophètes-archétypes" liés chacun à une fonction de l'être (émotions, la foi, désir ..), intègre intelligemment la figure essentielle du Paraclet, sorte de synthèse de toute la lignée biblique et instigateur d'une poïétique ou Parole créatrice, à l'extrême insufflée.
    Il est aussi beaucoup question de La source dans cet opus, "Présence de Je Suis...Présence d'un espace simple silencieux et pur...un vrai soleil", dont le lien est à rétablir en soi, pour à nouveau respirer la Vie, aimer, être en paix ou être centré sur une respiration naturelle, plutôt ventrale, propre à l'enfant et d'où émergent les rêves nocturnes...
    En résumé, le Maître, d'un point de vue chrétien, prend différents noms (Ange, Père, Christ en soi) dont la fonction et la symbolique différent mais se complètent : une Trinité à l’œuvre, vécue dans une interrelation et un axe plutôt vertical, avec cette idée et vision originale d'un dieu à faire naître en chacun pour qu'Il existe et se dévoile au monde in fine.


    S'ils vous demandent : " Quel signe de votre Père est en vous? " - dites-leur : " C'est un mouvement et un repos ". (Logions 55 évangile Thomas)

     

  • Le mystère de la tendresse

    "L'enfant a besoin d'être accompagné, soutenu dans sa curiosité naturelle, dans sa créativité, et quand ses besoins de base à la fois physiologiques et psychologiques sont suffisamment étayés et nourris - ni trop ni trop peu -, alors l'enfant se dirige vers l'autonomie et se construit une identité".(p.114. Suzanne Robert-Ouvray)

    tendresse.jpgL'avenir est à la tendresse paru aux éditions du Relié, est un ouvrage collectif et holistique sur le thème de la tendresse et sous la direction de Patrice Van Eersel.
    Le livre, profond dans ses réflexions et riche de ses intervenants, fait la part belle aux thérapeutes de tous bords (psy-chologue/-cothérapeute/-chiatre/-canalyste, médecins, chercheurs, écrivains...) qui portent un regard pratique au quotidien sur la relation thérapeutique.

    La psychologie des profondeurs de C.G Jung et l'enseignement des Dialogues avec l'Ange ont également une forte résonance sur les réflexions. Il ne sera donc pas rare d'envisager l'ego sous l'angle de ses besoins ou de ses carences, qui influeront sur les évènements de notre vie. Rappel constant aussi d'un intérêt à élever ou amplifier (à ne pas confondre avec son inflation) ce “petit moi” (sont évoquées les notions d'ombre, d'inconscient, de programmation neurolinguistique) puisque la tendresse questionne la qualité de la relation à soi et aux autres. En fait il ne s'agit dans l'idée initiale, pas tant de penser la tendresse que de panser les maux dans une visée d'intégration.
    Comme le rappelle Jacques Salomé : "
    Comment vivre épanoui, dans l'ouverture et le don que suppose la tendresse, quand nous avons été imbibés de cette violence latente que nous avons tous reçue ?" (p35).
    Le livre rappelle que de la naissance à la mort nous sommes tous friands de tendresse puisque "
    lorsque les besoins de reconnaissance, de respect et de tendresse de l'enfant ont été suffisamment satisfaits, alors l'enfant se développe dans la spontanéité, dans la joie de vivre, dans l'affection et dans le désir de rencontrer les autres".(p.123. Suzanne Robert-Ouvray).
    Cependant, n'est pas tendre qui veut car "
    Cette douceur ne peut venir que lorsque l'on a soi-même évacué colère, tensions, contrariétés personnelles, ce qui nécessite un immense travail sur soi".(p.304. Dr Michèle Salamagne)

    Rappelons également que la tendresse n'est pas faiblesse ou absence de virilité. Il s'agit avec le temps et dans des prises de conscience, de s'accepter sans se juger, se pardonner, se faire du bien, se ménager des pauses et respirer. Annick de Souzenelle (grande absente du livre) aurait évoqué les épousailles d'avec son féminin intérieur et ses qualités d'ouverture, de don de soi, de miséricorde. C'est ce que perçoit également Paule Salomon dans une redistribution récente des rôles : “
    L'homme en train d'émerger à travers ses recompositions, ses morceaux, est un homme plus spirituel, un homme dont la virilité n'est plus fondée sur la force, l'argent ou l'intelligence mais couplée à la sensibilité".(p.203).
    La tendresse au final apparait comme le fruit d'une lente et subtile maturation de l'ego, qui entre dans une tâche collective (et non plus centré sur soi) et universelle d'aider donc d'aimer son prochain, quel que soit son âge, en lui portant de l'attention, de la présence, de la conscience. Les alchimistes parleraient du feu purificateur dont la forge est le corps et plus particulièrement le cœur. Pour reprendre un enseignement des “Dialogues avec l'Ange”, la personne doit brûler intensément jusqu'à se consumer et s'oublier. Reste l'être, le plus grand que soi, ce qui sous-tend toute existence : une main qui caresse.

    Sortir de ces cercles vicieux est aussi une bonne initiation à la tendresse envers soi-même. Et cela peut s'apprendre. Ni accusation, ni dévalorisation, mais plutôt responsabilisation, meilleure définitions de soi, affirmation...le jour où l'on deviendra coauteur de tout ce qui nous arrivé, la communication relationnelle non violente aura franchi une étape importante".(p.42. Jacques Salomé)

     

  • Science et foi au diapason

     

    L : Comment la religion et la science pourraient –elles se concilier ?

    -A la Nouvelle Lumière, on reconnaîtra qu’elles sont UN,

    Toujours, elles ont été UN.

    UN, comme la mélodie et le rythme, inséparables.

    Chaque membre du grand orchestre joue séparément.

    Mais la symphonie est UNE. (Entretien 27 – Lili – Dialogues avec l'Ange)


    "C'est probablement ce genre de blocage, dû à l'atrophie d'un mental occidental scientiste et donc allergique à toute forme de connaissance intuitive ou d'intelligence émotionnelle, qui explique qu'il soit difficile d'étudier en sciences les propositions comme...nous nous adressons à la branche du multivers que nous allons vivre dans le futur par nos pensées portées par la vibration de nos émotions !..." (Le Grand virage - p.228)



    le grand virage.jpgPhillipe Guillemant est une caution scientifique, médiatiquement populaire, en vogue.
    Il publie "Le grand virage de l'humanité" chez Trédaniel éditions, un livre qui vient synthétiser les évènements sanitaires récents en les incluant dans un contexte futuriste tout sécuritaire avorté.
    Ingénieur physicien au CNRS, il est au fait des prouesses de l'Intelligence artificielle et  synthétise (il schématise et modélise pour les rendre plus compréhensible) en tant qu'auteur à succès, les thèses des physiciens quantiques, proposant lui-même une théorie originale et utopiste (c'est lui-même qui le dit) : le “futé lumineux”.
    Adepte et pionnier de la rétrocausalité en France (le futur existe déjà et envoie des informations dans le présent par le biais de synchronicités notamment), il ne croit plus au "foutur" orwellien du tout contrôle numérique avec objets connectés et peuple-machine asservi mais pense que l'épisode covid est venu révéler une autre futur possible et désirable, le fameux "monde d'après" plus solidaire, empathique et conscient des nouveaux enjeux planétaires. Ce "futé lumineux" coïncide avec l'homme éveillé, espoir et essence de la spiritualité et de la religion. Plutôt qu'hyper-connecté, c'est l'homme relié à la nature et à son coeur (par opposition au mental) qui résonne un futur positif en vibrations de joie, foi ou saine intuition (l'intelligence émotionnelle en action)
    Pour Philippe Guillemant, le scientisme, véritable religion de la modernité, touche à sa fin, incapable qu'il est d'intégrer des réalités validées par la physique quantique (immortalité de l'âme, libre arbitre, phénomènes ovnis, conscience distincte du cerveau, plein d'information du vide quantique, EMI, états de conscience modifiés, synchronicités...). Englobant les théories du complot sans y croire vraiment (la peur ne fait que renforcer un monde ou une situation cauchemardesque), il intègre l'épisode covid dans une décennie qui a permis une maturation citoyenne face aux puissances financières et numériques qui ne voyaient en l'homme qu'une machine sans âme , ainsi du "transhumanisme qui n'est qu'une idéologie du Forum économique mondial"(p.106).
    Brillant, intelligent (parfois trop avec une centaine de pages au vocabulaire scientifique ardu et compliqué/technique pour résumer la "physique de la conscience), modélisable à souhait, ce livre parie sur une réforme de la pensée sclérosée et matérialiste en une vision éclairée et spiritualiste de l'humanité.

    L'auteur, qui est un lecteur et pratiquant de l'enseignement des "Dialogues avec l'Ange" envisage une issue positive et reliée (entre cœurs vivifiés) pour la planète, qui partirait de France. L'éveil des consciences a t'elle vraiment eu lieu ? L' effet sera t'il boule de neige ? Sa foi ne souffre t'elle pas d'un excès de naïveté ? Sommes-nous au contraire dans le dévoilement (l'apocalypse) des forces obscurantistes à l’œuvre ainsi que de leur opposées lumineuses ? C'est de l'acceptation d'une identité toujours plus numérique que dépendra in fine, d'après Mr Guillemant, le passage dans un univers sans retour.


    "Le futé du cœur est un nouveau futur construit par l'aspiration humaine à se relier au soi au travers d'un nouveau mode de vie résilient, solidaire, autonome et respectueux de la nature." (p.106)

     

  • L'unité des coeurs vivants

    "Ce qui est fantastique, c'est que lorsque notre cœur vibre dans sa cohérence naturelle, c'est à dire que nous entrons dans un état plus amoureux ou compassionnel, en ressentant ces émotions, en pratiquant cette cohérence, nous renforçons notre système immunitaire et augmentons cette cohérence globale qui unit tous les systèmes vivants".( p.187)

    Laurence de la Baume,La contagion du coeur,Massot éditions,Mudrooroo,Pim Van Lommel,Carlo Ventura,Rollin Mc Craty,Pier Mario Biava,Ervin Laszlo,Sri Aurobindo,Mère,Dialogues avec l'Ange, sphère universelle,Avril 2021.Dans "
    La contagion du cœur" écrit par Laurence de la Baume et paru chez Massot éditions, il est question d'une investigation scientifico-spirituelle sur l'organe physico-symbolique qu'est le cœur.
    L'auteure, suite à une expérience de décorporation avec un chamane aborigène (
    Mudrooroo) a voulu valider sa vision holistique et surnaturelle proche d'une NDE (ou Expérience de Mort Imminente), par une compréhension rationnelle avec des personnalités avant-gardistes en cardiologie (Pim Van Lommel, Carlo Ventura), psychophysiologie (Rollin Mc Craty), épigénétique (Pier Mario Biava) ou philosophie des sciences (Ervin Laszlo).
    Par ailleurs engagée depuis lors et toujours plus dans une démarche de purification de soi, elle confronte les conclusions de ces chercheurs novateurs avec des repères ou jalons spirituels, ainsi de l'enseignement de
    Sri Aurobindo et Mère sur la descente du supramental ou énergie divine dans le corps cellulaire ou encore des "Dialogues avec l'Ange" qui est une science de l'homme inspiré par et avec son guide intérieur.
    Le livre est construit avec des tiroirs qui nous replongent dans des expériences personnelles vécues par
    Laurence de la Baume et prend racine essentiellement en 2020, lors de l'évènement pandémique.
    Cela donne une témoignage intéressant car les nouvelles catastrophiques et morbides distillées à l'époque sont contrebalancés ici par des découvertes lumineuses, extatiques et porteuses d'espoir, rendant plausibles le fameux "monde d'après" souhaité de certains, un monde plus juste, tolérant et ouvert, moins consumériste et plus respectueux de la planète.
    Ce courant de nouvelle conscience planétaire (l'âge du Verseau pour certains ésotériques en herbe...) a été annoncé et amorcé au siècle dernier et consiste essentiellement en un nouvel ancrage dans le cœur plutôt que dans le mental, dont on sait combien il peut être retord et illusionné. Ce centre, dont “
    le champ d'émission magnétique est 5000 fois supérieur à celui du cerveau”, est générateur d'amour et Porte d'une conscience non locale qui s'étend à l'infini, jusqu'à s'ouvrir à la Source universelle (le grand Tout symbolisé par une Sphère de lumière). La sagesse et ses représentants à travers les âges ont fait de cet “œil du cœur” un organe symbole émissaire de l'instant éternel, hors espace-temps et sujet de la quête religio-spirituelle, c'est dire !
    Pacifier son cœur de ses scories (peurs, traumas, angoisses, fausses croyances...) Influe sur l'entourage proche et le monde par extension. A l'échelle collective les initiatives solidaires, humanistes et/ou empathiques peuvent même influer sur le champ magnétique terrestre et influencer directement les énergies, émotions ou l'intellect...et pourquoi pas éviter l'apocalypse planétaire annoncée ?
    Depuis son expérience chamanique l'auteure a la sensation (comme 260 millions d'experiencers à travers le monde) d’être réinitialisée (une “nouvelle disquette”) et nous fait partager dans cet ouvrage sa nouvelle vision et réflexion optimiste et émerveillée des évènements à l'œuvre, notamment l'arrivée de nouveaux-nés lumineux qui révolutionnent le cœur des proches. La vibration christique n'est pas loin de cette investigation peu commune et transdisciplinaire qui vise à la venue de la lumière, enfin, sur cette si belle planète.

     

  • L'inspirée Patricia Montaud

     

    "Dialoguer c'est sentir, immédiatement sentir. Il n'y a ni à se souvenir, ni à réfléchir mais à se laisser saisir". (p.120)

    Patricia Montaud,Une mise en pratique des Dialogues avec l'Ange de Gitta Mallasz,Dervy,Tredaniel éditions,Bernard Montaud,Les amis de Gitta Mallasz,Mars 2021Patricia Montaud publie une "Mise en pratique des Dialogues avec l'Ange de Gitta Mallasz" chez Trédaniel éditions.
    Il s'agit d'une compilation de questions-réponses accumulées sur 30 ans d'ateliers pratiques depuis la disparition de Gitta Mallasz.
    L'ouvrage est facile et simple d'accès, pour néophytes ou confirmés des dialogues et respecte une progression. L'autrice, très pragmatique, cite souvent les paroles que Gitta eu à son égard (8 années de vie commune à trois avec son mari Bernard Montaud) et explicite chaque réponse par un exercice ou une résolution concrète d'une problématique de vie.
    Pour qui en douterait encore les réponses apportées sont la preuve du véritable enseignement spirituel que propose les Dialogues, avec l'Ange pour allié, afin de passer de notre petitesse égotique à notre grandeur êtrique.
    Avant d'instaurer une véritable complicité, un ping-pong verbal avec notre ange gardien ou intuition profonde, il s'agit "de savoir faire silence, se recueillir intérieurement". Cela demande une maturation pour passer d'un corps de peurs (mes démons ou jugements portés sur moi, les traumas et peurs de la prime enfance) à un corps d'amour miséricordieux envers soi-même (l'imperfection heureuse) puis au corps de foi, relié à l'Ange.
    Alors seulement (et ce sera l'objet d'un prochain livre) peut advenir notre tâche ou mission à accomplir sur terre dans toute son évidence et clarté, en aidant les autres par notre mûrissement, notre "nouvelle manière d'être au monde".
    L'ouvrage est émaillé d'exercices pratiques, de jeux nouveaux à s'appliquer comme celui du tribunal avec la petite voix accusatrice contrebalancée par la (souvent) délaissée défense ou encore le “100% responsable de ce qui m'arrive”.
    Il faut le redire, ce qui est fondamentalement nouveau dans cet enseignement, c'est le recours à l'Ange, notre double lumineux, notre voix de sagesse innée, notre guide spirituel invisible, là où toute école traditionnelle impose encore la figure essentielle d'un Maître ou d'un guru. Gitta Mallasz définissait comme “naturelle” cette praxis du quotidien pour nous aider à naviguer dans nos choix, des plus terre à terre aux plus vitaux.
    Ce lien céleste une fois établi fait de nous des êtres unifiés et connectés à "une connaissance plus forte, plus puissante, plus performante que tout ce que l'on peut apprendre". À la différence du transhumanisme cette “co-naissance” est à la fois personnelle et universelle, puisque,au service de tous et pour tous.

    "C'est l'Ange qui me répond quand je me sens aimé à l'infini". (p.116)